On en entend parler de plus en plus mais on ne sait pas très bien ce que c’est, comment ca marche, si c’est important, si on est « obligé » de le faire, s’il y a d’autres méthodes, si on ne devrait pas plutôt passer son énergie à autre chose, si c’est pareil que la RSE… bref, vous avez besoin de repères en la matière. La première bonne nouvelle c’est que vous êtes au bon endroit pour en avoir. La prétention de ce modeste site web n’est pas de retracer toute l’Histoire mais de vous donner quelques éléments contextuels.
Quand on parle de bilan carbone ®, on ne s’intéresse pas au fonctionnement de l’entreprise, à son management, à ses produits (ou services) d’un point de vue fonctionnel ou de leur cycle de vie. On envisage l’entreprise uniquement à travers ces flux d’énergie et leurs émissions induites produites sur une année entière.
Les origines
Les gaz à effet de serre sont étudiés scientifiquement depuis plus de 50 ans. Déjà dans les années 70 les sociétés pétrolières avaient conscience des conséquences climatiques de l’utilisation à large échelle des énergies carbonées pour le développement des activités humaines. La comptabilité carbone apparait en 1995 au niveau international. En France, c’est l’ADEME (Agence pour le DEveloppement et la Maitrise de l’Energie, nouvellement appelée Agence de la Transition écologique) et un certain Jean-Marc JANCOVICI (vous connaissez ??) qui développe la méthode de calcul. 2004 est l’année de naissance du bilan carbone ® qui en est à sa version 9 actuellement. C’est un outil spécifique de calcul qui permet de prendre conscience des principaux postes d’émissions et permet de caractériser une vulnérabilité de long terme d’une entité grâce à son utilitaire économique.
Il faut savoir que la méthode Bilan Carbone ® est UNE méthode de calcul parmi d’autres. En effet, il existe:
– Le Bilan d’Emission de Gaz à Effet de Serre Règlementaire (BEGES-R)
– Le GHG Protocol (Green House Gas Protocol, largement utilisé au niveau international)
– ISO 14064 et 14069
La bonne nouvelle (parce qu’en matière de climat, des fois, il y en a…) c’est qu’elle est compatible avec chacune d’entre elles.
Comment ca marche
On distingue 3 catégories (« scopes » en anglais) dans un bilan carbone®. Vous avez certainement déjà dû en entendre parler.
SCOPE 1: ces émissions incluent toutes les émissions directes liées à l’activité de l’entité, qu’elles soient liées à la combustion, aux processus industriels, aux émissions fugitives ou aux activités agricoles (exemple: émissions générées par une flotte de véhicules ou d’engins)
SCOPE 2: les émissions issues de l’achat des énergies nécessaires à la production des biens et des services (exemples: électricité, chaleur, vapeur, froid)
SCOPE 3: Toutes les autres émissions indirectes (amont, aval, utilisation des produits) générées par les activités de l’entreprise, y compris la fin de vie de ses produits. C’est traditionnellement la catégorie la plus émettrice d’un bilan.
Dans chaque catégorie, on recherche l’ensemble des données physiques de l’entité (les kilomètres parcourus, les tonnes transportées, les watts consommés, etc.) et on applique un facteur d’émission spécifique à la nature de la donnée qui va traduire ces données physiques en équivalent CO2
L’offre Bilan Carbone® de BRG CARBONE CONSEIL
Le bilan carbone ® peut être considéré comme un élément faisant partie d’une réflexion sur la mise en place d’une stratégie RSE. Le cabinet peut vous accompagner dans cette démarche également (ce qui est une autre bonne nouvelle, vous êtes gâtés…..)
Le bilan carbone ® va s’adapter à votre niveau d’engagement sur votre parcours de décarbonation. Il faut savoir que la méthode va évoluer en début d’année 2025 pour proposer 3 niveaux de maturité pour votre bilan. Nous pouvons vous accompagner dans chacun des cas:
- mode INITIAL : Pour les entreprises de taille relativement modestes, qui débutent leur parcours de décarbonation et qui n’ont pas les personnes formées en interne pour réaliser le bilan. Le nombre de critères à donner pour définir ce niveau est le plus bas.
- mode STANDARD: Vous avez déjà un service en charge du développement durable (ou équivalent), des personnes internes référentes mais qui ont besoin du support d’un consultant spécialisé externe pour réaliser soit un premier bilan, soit une mise à niveau. Le nombre de critères demandés augmente.
- mode AVANCÉ: Pour les entreprises déjà relativement complexes, structurées autour de cette question, qui disposent de ressources internes pour aller chercher de nombreux critères relatifs à ce niveau avancé.